Thierry Guého

Thierry Guého, artiste peintre

Bio ou démarche artistique de Thierry Guého :

Thierry Guého est un peintre.
Celui qui exerce l’art de la peinture. Non pas l’apparence – une ligne, une couleur, une forme – non pas seulement l’apparence mais à l’inverse, dévoiler ce qui, en nous, enfoui, oublié, perdu, saurait nous tirer vers plus haut, plus grand que nous.

Thierry Guého est un peintre.
Celui qui transforme la substance. Aucune innocence. Invoquer dans un dessin, une peinture, la présence d’une transcendance.

Thierry Guého est un peintre.
Celui qui croit. Très loin des courants, des modes, mais pourtant né de ce siècle. Chercher à y être, à y aimer, à y vivre, portant dans son cœur, dans son regard, au bout de sa main, la trace d’une voie qui nous vient de l’éternité et qui passe, qui passe, si nous ne savons nous y soumettre.

Thierry Guého est un peintre.
Une peinture surgit face à nous, comme un ordre auquel, effrayés et souvent pressés, nous devrions savoir répondre ; miroirs tonitruants qui nous laissent nus avec pour seule réponse -un rire bête- l’immense question d’avant…

Thierry Guého est un peintre…

Benoît Lardières

PHILOSOPHIE : Art sacré ou manifestation d’une quête

Les œuvres qui sont ici livrées aux regards, représentent divers aspects et degrés d’une recherche et d’un cheminement spirituel, elles sont d’époques et de séries variées, plus précisément trois périodes distinctes qui sont loin d’être exhaustives quant aux nombres des cycles et des œuvres élaborées lors de cette quête spirituelle.
Tout d’abord, faisons la distinction entre art religieux et art sacré.
L’art sacré dépasse incommensurablement l’art religieux, d’ailleurs à l’origine les règles iconographiques constitutives de celui-ci sont issues de celui-là. Pour faire saisir cette réalité, nous prendrons comme exemple cette image : l’art religieux stricto-sensu est comme la coupe qui contient l’eau désaltérante et vivificatrice qui est le sacré.
L’art religieux est une forme constituée sur certaines règles issues de principes métaphysiques pour un domaine précis. Elle permet au fidèle de manifester sa dévotion, sa foi au niveau individuel, même si elle s’inscrit dans un cadre collectif. Elle ne peut donc dépasser certains degrés de l’âme en rapport avec les formes de la foi.
L’âme est en rapport avec le principe d’individuation de l’être. Dans son aspect supérieur, elle permet de manifester la forme de la foi, dans son aspect inférieur elle se manifeste par l’affect et la raison dans son sens large. L’affect permet de ressentir émotionnellement certains aspects réels de la foi, le mental, la raison, permet de conceptualiser ces réalités sous la forme philosophique et théologique. C’est ainsi que l’on peut dire que la foi est supérieur à la raison. La raison n’est pas l’Intellect. L’Intellect est en rapport avec le cœur qui est l’organe d’intellection spirituel
L’art sacré, lui, justement s’appuie sur l’Intellect en rapport avec le cœur conçu comme l’organe d’intellection spirituelle ou vertu cognitive spirituelle permettant de recevoir les injonctions du guide intérieur qui transmet la réalité de l’Unicité selon la capacité du réceptacle, l’Intellect rayonnant sur le miroir de l’âme (blâmante ou pacifiée selon le degré), suscitant par la puissance de l’imagination créatrice (qui est la fonction principale de l’âme), les représentations légitimes des réalités supra formelles… Ces représentations étant des symboles.
Le symbole synthétise la connaissance (le Vrai Réel), l’amour (le Vivant), sous la forme du Beau. L’art sacré est donc le langage symbolique par excellence, les symboles étant les mots qui permettent le dialogue avec les réalités des mondes supérieurs (supra formelles), le symbolisme est d’ailleurs le seul moyen que l’homme puisse utiliser pour saisir et être saisi par les réalités qui sont au-delà des représentations terrestres quelles qu’elles soient…
L’art sacré est le langage primordial, universel, de la gnose, de la science divine, elle est la langue du guide secret.
La première œuvre d’art sacré, remonte à Adam et Ève, lors de leur descente en ce monde, en conformité avec l’ordre divin, elle se manifesta pour cette ère, sous la forme des vêtements que se constitua le couple célestielle avec les feuilles de l’arbre du Paradis. Ce vêtement voile et révèle… Et Dieu est le plus savant.

ARTICLE DE PRESSE : L’art de Thierry Guého, un « secret manifeste »

Thierry Gueho, artiste majeur ? Voilà qui est incontestable ! Il l’est par sa maîtrise de tous les genres picturaux ; par sa sûreté éprouvée dans l’emploi des techniques les plus diverses ; par sa pratique virtuose des manières en usage chez les grands peintres du 20e siècle ; enfin par sa connaissance esthétique, doublée d’une érudition prodigieuse lui permettant de ressusciter sans difficulté une période qu’il affectionne : celle de la Renaissance allemande et italienne.
On objectera : voilà justement ce qui fait problème ! De la peinture au 21e siècle, à quoi bon ? A une époque où jamais la production et la diffusion instantanée des images n’a été aussi facile ? Pourquoi se consacrer à une activité aussi désuète et condamnée à reproduire – si ce n’est : à ruminer même – le passé ?
A cette objection courante, l’art de Thierry Gueho apporte une réponse que je crois définitive. Sa peinture n’est qu’en apparence tournée vers le passé ; à une civilisation prisonnière du présent et se déployant tout entière dans une dimension horizontale, cet art oppose une vision vers la profondeur. L’œil de Thierry Gueho – et sans doute celui de tout peintre authentique – ne regarde pas en arrière, il jette des coups de sonde, plonge jusqu’au fond de notre mémoire.
Quant au geste du peintre : il est devenu banal, depuis Paul Klee, J.Pollock et quelques autres, de définir celui-ci comme un « cheminement ». Un grand nombre d’œuvres de Thierry Gueho le confirment aisément : il suffit de se reporter à des titres tels que « Le chemin », « Cheminement », « Le voyageur », « Passage », « L’égaré »… L’essentiel est pourtant ailleurs : ce chemin nous conduit vers l’intérieur. De quelle « intériorité » s’agit-il ici ? La peinture aurait-elle pour vocation de révéler, à la manière d’une psychothérapie, les arcanes de notre âme ? Cela n’est pas exclu, si l’on en croit quelques autoportraits de Thierry Gueho effectivement troublants. Tel n’est cependant pas son but. Si son chemin conduit la peinture « vers l’intérieur », c’est parce que celle-ci emprunte, conformément à la célèbre formule de Novalis, « le chemin du mystère ». En digne héritier de la pensée romantique, Thierry se met en route vers ce mystère. Est-ce pour le sonder, l’interpréter, le percer ? Sa réponse subtile exige une grande attention, tant il semble que c’est là que réside l’originalité de son message.
A la mise en scène de nos émotions et états d’âme, Thierry Gueho préfère celle des grandes figures de la mythologie (notamment biblique ou germanique), des héros et des héroïnes ces représentants de nos rêves collectifs – , de leurs aventures et de leurs exploits ; c’est moins dans leurs passions que dans leurs actions qu’il aime les figurer. Il prend ainsi le parti du mouvement, de la poursuite d’un objectif ; sur sa route il croise donc fatalement les personnages détenteurs d’un savoir ou d’un pouvoir et les met à la question : ce sont les sages, devins, magiciens, « vieillards » presque toujours, que leur âge n’empêche pas d’être parfois « verdoyants » – c’est-à-dire dotés d’une vitalité surnaturelle. Ces figures mythologiques ne nous conduisent-elles pas – au-delà des innombrables anecdotes auxquelles elles renvoient – jusqu’au secret ultime, celui de la création et de la créativité elle-même ? Les constantes allusions à l’alchimie et à l’ésotérisme qui parsèment les œuvres semblent répondre par l’affirmative.
Une chose cependant, est d’évoquer sur la toile cet art mystérieux et d’en donner le spectacle ; une autre est de le vivre et de le restituer dans toute son exigence pour notre temps. Est-ce une tâche impossible, une gageure ?
Nul doute, à observer le travail de la quête alchimique dans l’élaboration des œuvres, dans le conflit des formes qui tentent de s’arracher au chaos ; de se cristalliser en triangles, pyramides et cubes ; ou encore de se répandre en coulées écumantes qui, s’échappant d’un creuset magique, donnent naissance à un corps nouveau et étincelant et accomplissent ainsi « l’œuvre », c’est-à-dire le miracle d’une transmutation ; nul doute en effet que Thierry Gueho soit lui-même cet « adepte » d’un art très ancien égaré dans notre temps et qu’il ait parcouru pour lui-même le chemin qui le menait vers son véritable « soi », au cœur du labyrinthe.
Elégance supérieure : il le fait sans se départir de son humour, en se dépeignant comme un simple et presque ridicule « témoin » du processus alchimique ; il se met en retrait, laissant à chacun le soin de se mettre en marche et d’aborder à son tour, en toute humilité, l’évidence impénétrable du « secret » pourtant « manifeste » qu’avait aperçu Goethe. L’attitude convenable face à ce mystère, c’est une figure familière à notre artiste, c’est le poète et savant mystique persan Omar Khayyam qui la définit :

Contente-toi de savoir que tout est mystère
(…)
La destinée du monde et la tienne.
Souris à ces mystères comme à un danger
Que tu mépriserais.

Remercions Thierry Gueho, peintre et poète, de nous faire partager cette sagesse.
Georges BLOESS, Kremlin-Bicêtre, avril 2015

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Liste d’exposition :

2014-2015 Exposition permanente à la galerie Artitude
2015 Exposition à la galerie Numéro 1 de Honfleur

Contact : Thierry Guého, t.v.n.gueho@gmail.com
0695954239
http://www.artmajeur.com/guehisme

Thierry Guého, artiste peintre figuratif.

Invité par l’artiste peintre Thierry Guého, la Galerie Numéro 1, galerie d’art contemporain à Paris et Honfleur a visité l’atelier du Maître et son univers fantastique : la quête de Gougoul. Karel de Gendre photographe professionnel les a suivi dans l’atelier de Thierry et Anna Guého, un couple d’artistes hors du commun.

Créatif à souhait Thierry Guého peint sur tous les supports à sa porté la toile par prédilection, mais aussi le carton le papier et aussi la peinture sous verre. Ses formats préférés sont le 100×100 cm le 50×50 cm par nécessité et tous les formats non répertoriés qu’il met sous cadre.

Thierry Gého, membre de la Fondation Taylor,  est à la recherche de lieux d’exposition à l’échelle de son talent. N’hésitez pas à le contacter directement :

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